Le guerre du mana

Chapitre 1 : Le réveil

Je cour, je cour, partout autour de moi des rayons verts et bleus fusent et percent des trous dans la chair de notre déesse-terre Drénor, devant moi mon ami Moktar est réduit en cendre par l’une de ces lumières. Je ne suis pas assez rapide, je semble courir à reculons, tout d’un coup je sens la chaleur m’entouré, et là mes yeux ne voient que du bleu, je vais connaître le même sort que mes frères, c’est la fin.
Je me réveille. Il fait jour, l’aube est déjà passée. Je regarde autour de moi, je suis dans ma hutte … évidemment ce n’était qu’un rêve, un cauchemar de plus. J’enfile ma tunique et je sors pour sentir l’air frais du matin. Au loin les terres arides sur lesquelles nous vivons depuis des générations forment des dunes rocailleuses.
Mon nom est Raghnar, de la race Grihnsquihn, les peaux-vertes, je suis un apprenti chaman et depuis peu le chef de mon clan, la Hachenoire. Le commandement des miens, voilà bien la seule chose que mon père, Auk, m’ait légué à sa mort.
« Auk ! » C’était l’un des vieux guerriers de mon clan qui m’adressait la parole, certains d’entre eux m’appellent encore par le nom de mon père, où me nomment encore Raghnar Auk, comme pour me faire rappeler de qui j’étais le fils. Comme si je pouvais l’oublier …Le grand Auk fut l’un des plus puissants guerriers que les terres âpres de Drénor aient connu, c’était un leadeur hors pair, mais sa bravoure causa sa perte. Cela fait plusieurs saisons que notre clan a déclarée la guerre a la tribu Lançardente, et l’attaque surprise qu’elle lança sur le camp il y a quelques jours fut fatale à mon vieux père. En défendant les siens il tomba sous les lances acérés de ses ennemis, et c’est ainsi que je me retrouvais à la tête de la Hachenoire.
« Que me veux-tu ? – Nos éclaireurs ont aperçus que les Lançardentes préparent une nouvelle attaque sur le camp, ils seront là d’ici deux jours au plus tard ». Cela fait une éternité que les clans Grihnsquihns se font la guerre entre eux, on se sait pas vraiment à partir de quand les rivalités ont commencées, ceux qui le savent n’existent plus. Pour tout vous dire je suis las de la guerre, j’aurais aimé vivre dans un monde paisible, je ne suis pas un guerrier dans l’âme comme l’était mon père. « Faites rapatrier les éclaireurs et les guerriers de la lisière, nous auront besoin de soldats, et reconstruisez les palissades. Ordonnez aux chamans et aux mages de demander l’aide de la nature, et qu’ils concentrent le mana. – Et vous chef, comptez vous faire quelque chose ? – Oui, je vais voir le prophète. – Mais vous êtes inconscient ? Voir ce vieux fou ? Il est à une journée de marche d’ici ! – J’arriverais à temps pour défendre nos terres, je pars dés maintenant et j’emmène Moktar avec moi pour me guider. » Mon rêve de hier soir me tracassait, j’en voulais en savoir plus, et le seul qui pouvait m’aider était Nerzoul, le prophète ermite. Et c’est ainsi que je quitte le village avec mon vieil ami Moktar pour aller rendre visite à ce ‘’vieux fou’’.

...une descente aux enfers.....

...Une créature à la peau verte m'approche, elle parle dans un sifflement ponctué de bizrres grognements guturaux.....elle me tend un flacon qui contient un liquide transparent......du deutérium....

....les brumes d'un rêve plein de questions disparaissent et ma cabine à bord du vaisseau de battaille UFS Doomhammer me saute aux yeux.....
un grésillement attire mon ouïe....
....Sergent Merrol....
.....Sergent Merrol?...réveillez vous!, le PDG de la Deuterium Minig Corp va monter à bord d'une minute à l'autre!.....la voix cesse soudain, je viens de cogner sur l'interphone.....

La cabine est plutot exigue pour des critères planétaires, mais à bord d'un vaisseau de combat c'est une chambre de luxe....je me frotte les yeux, me lève et fait quelques étirements....ces burocrates imbéciles ne me feront-ils donc jamais confiance?.....comme si une ou deux tribus de reptiloïdes primitifs allaient nous empêcher d'extraire tout le deutérium de ce caillou....
J'ouvre mon armoire et je sort la tenue des grands jours....avec toutes les médailles dessus, c'est à peine si j'arrive encore à la plier.....comme si j'avais besoin de toutes ces médailles pour me rappeler mes actions.....il parait que les hommes me surnomment Ash à cause de ma manie de réduire toute résistance en cendres.....

Voila, je me regarde dans le miroir....et une voie dans ma tête me dit: "si elle te voyait habillé comme ca...elle n'aurait même pas pitié....."...je chasse mes démons intérieurs et je sors en direction de la salle de comandement....

je remarque que ces planqués de la D.M.C ont encore trouvé un nouveau PDG.....ca fait déja le troisième en un mois......sont-ils en train de faire faillite pour m'envoyer pacifier cette misérable planète?....

-Ah.... sergent Merrol, dit le petit homme pâle avec ses lunettes en écailles de cétacyborg,....j'ai beaucoup entendu parler de vous....vos succès sont légendaires....., je résiste à l'envie de l'envoyer dans le vide et je lui réponds...

-trêve de flatteries, dites moi plutot pourquoi on me décharge de la sécurité pour m'envoyer ici....le capitaine Flanders est-il si incapable qu'il ne peut pas venir à bout de ces primitifs?...

-eh bien....en quelque sorte, nous avons retrouvé son corps et ceux de son équippe déchirés et éparpillés sur 500 mètres, cela faisait plus de 200 hommes......et de plus, le vaisseau de colonistaion a été totalement détruit...

-avez vous trouvé des traces de pirates sur les lieux?....

-non, ce sont les indigènes qui ont fait ca....et on ignore comment...

Il se dirigea vers la console principale et introduisit un holocube....
- c'est l'enregistrement de l'attaque par un de nos satellites en orbite....regardez bien...

l'image était de mauvaise qualité, mais on distinguait un vaisseau de colonisation, énorme comparé aux croiseurs de l'équippe au sol....
après quelques minutes, on distingue plusieurs explosions, des tirs de croiseur sans aucun doutes....mais ceux ci sont vite remplacés par de grosses flammes bleutées....un puis deux croiseurs explosent , et finalement plus aucune explosion....

-ca c'est juste le début.....maintenant c'est au tour du vaisseau de colonisation.....

La vidéo continue et un arc bleu apparait, suivi par plusieurs autres....la lumière bleue est insoutenable tellement elle est puissante....à la place du vaisseau de colo git maintenant une épave carbonisée, les réacteurs à impulsion ne tardent pas à exploser et une énorme déflagration brule tout sur plusieurs quilomètres à la ronde....puis la vidéo s'arette , remplacée par des parasites.....

-la sonde à été endomagée par l'onde de choc électromagnétique.....mais nous avons pu sauver les enregistrements de capteurs.....nous ne savons rien de ces arcs bleux, sauf qu'ils sont formés d'énergie pure....nos chercheurs ne savent pas si ils doivent croire ces enregistrements, selon eux c'est impossible.....

Je regarde l'homme dans les yeux, puis m'avance vers l'interphone...:
-ici le sergent Merrol, tous à vos postes....je veux tous les soldats près à l'aterrissage dans 20 minutes!

je me tourne vers le petit homme et lui fait comprendre qu'il n'est plus nécessaire.....

30 minutes plus tard...
Je vérifie que mes sangles sont bien accrochées.....que mon fusil à ions est rechargé....puis j'enclenche l'interphone de ma combinaison de combat:
-préparez vous pour une descente aux enfers...compte à rebours -10!.....

snake tu jouerais pas à warcraft par hasard??sinon c'est très bien pour les deux récits

oui je joue a WIII et à WoW comment tu as deviné ??? mdr
ok tout de suite the chapter two !

Chapitre 2 : Le prophète et l’arrivée des autres

La marche est longue et épuisante, mais la compagnie de Moktar fait paraître le temps plus court. Nous marchons des heures et des heures dans les terres sèches de la déesse Drénor, nos pas se font lourds, le ciel s’assombrit peu à peu et les premières lucioles accrochées au ciel apparaissent. Nous seront bientôt arriver mais une courte halte s’impose. Je m’assois sur un rocher, et je contemple le paysage désertique sous le coucher du dieu soleil. Soudain des lueurs verdâtres au loin attirent mon attention. Ces rayons sont comme ceux de mon rêve, puis apparurent les arcs d’énergie de mana que savent si bien manier les guerriers chamans. Je comprends alors qu’une bataille se déroule sous nos yeux. « Qu’est ce que c’est ? » me demande Moktar. « C’est la guerre. Les arcs d’énergie ont sans doute été lancés par un clan Grihnsquihn, mais je ne sais pas ce que sont ces rayons, ils semblaient provenir du ciel, peut-être qu’une tribu conquérante à acquis de nouveaux pouvoirs ? » Moktar me pose encore une question, mais je n’écoute plus, je sens que quelque chose va se passer … je n’ai pas du attendre longtemps : une gigantesque explosion illumina le ciel et la terre, et la gigantesque boule de flammes s’écrasa au sol. C’est fini, il n’y a plus de lumières ni de feu, juste les rochers et les dunes. J’ai assez attendu, il faut que je trouve le prophète. « Moktar conduis moi chez Nerzoul, il faut nous presser ».

Quelques illuminations de lucioles du ciel plus tard

La hutte se dresse devant moi, dans les gravats de pierres rouges, on dirait une grotte. C’est la deuxième fois que je la voit, il y bien longtemps quand j’était encore jeune mon père m’y emmena pour me sacrer chaman de son clan. J’entre, il fait sombre, des potions de multiples couleurs sont placées sur des étagères sur chaque mur de la maison troglodyte. Il est là, assis au centre de l’unique pièce entrain de fumer de l’herbe dans son calumet. Je me demande où a-t-il trouver cette verdure, cela fait des années que les hautes herbes ne poussent plus autour du lac Modan, désormais quasiment asséché, en fait je n’ai jamais vu aucune autre plantes, mais les anciens racontent dans leur moment de nostalgie qu’une végétation luxuriante se trouve dans les hautes terres du nord, mais à chaque fois que l’on y envoyait des éclaireurs ceux-ci ne revenaient pas. « Maître Nerzoul, j’ai une requête à vous demander… - Tu rêves de choses étranges n’est-ce pas ? Tu rêves de maisons de pierre flottantes qui envoient des lumières comme le font nos chamans, c’est bien ça ? » Je ne peux plus sortir de son de ma bouche, comment savait-il cela ? Devant mon hébètement le prophète continua à prodiguer ses paroles. « Ce dont tu as rêvé est réelle, ces évènements vont se passer et se passent au moment ou je te parle. – Mais qu’elle tribu à le pouvoir de faire ça ? –Ce n’est un clan ni une tribu, ils ne sont pas comme nous. Ils ne vénèrent pas nos dieux et ne connaissent pas la magie, mais ils peuvent parcourir le ciel et traverser les mondes. –Le ciel ? Mais il n’y a rien au-delà ! –Il n’y a rien au-delà de ta conception, mais les autres viennent de mondes dont nous ignorons l’existence. Ils viennent pour nous détruire et s’emparer du mana. Pour l’instant nous pouvons leur résister mais ils vont envoyer leurs meilleurs guerriers et seront de plus en plus nombreux, ceci n’est que le commencement, et si les peuples peaux-vertes ne s’unissent pas, ceci est aussi notre fin. » Abasourdi je sort de la hutte, sans le temps de répondre convenablement à Moktar qui était resté dehors, je m’élance dans les dunes, il faut retourner au plus vite au village.

il faut s'unifier contre le fléau lol

Mon nom figure dans le texte de Snake en plus lol. Il s'agit de Moktar qui est mon perso dans World of Warcraft.

...La descente....

...j'entend les pinces qui retiennent la navette au Doomhammer ....quatre bruits bein distinct et puis le vide....mes trippes sont aspirées et je voie des lueurs défiler devant mes yeux, elles virevoltent et s'accrochent à mes pensées....le pilote garde son calme et annonce tranquillement:

-entrée dans l'atmosphère à 10 km/s, tout est normal.....

j'ai déja débarqué des centaines fois et avec des centaines de moyens, mais la navette de débarquement est certainement la chose la plus terrible qui soit....cet imbécile de Hicks s'est encore endormi....je surmonte mes nausées et je braille dans le micro pour qu'on le réveille....mes hommes sont les meilleurs de la galaxie, avec le meilleur équippement du marché...ces Reptiles ne tiendront pas longtemps...et pourtant, une voie chuchote à mon oreille...."Ils sont morts...et eux aussi avaient le meilleur équippement possible, rien ne te préparera à ce que tu va voir....." je ferme les yeux et essaye de faire le vide dans mon esprit....mais rien n'y fait, je sens que quelquechose n'est pas normal là en bas.....

-approche terrestre, 500m....terrain dégagé....

je sens encore un coup de boutoir dans mon ventre, les aérofreins sont ouverts....la navette se pose en douceur..mes gars sont des pros et quoi que l'on trouve ici, nous y ferons face!....

et les gars sa mérite largement d'être publié dans le forum de ogame dans la partie histoire ogamnienne

no, faut que qqun aille faire de la pub pour not' forum dans le pub de l'uni 13......ca pourrait être cool pour notre réputation......?

Chapitre 3 : Les tambours de guerre résonnent

Quelques heures après la rencontre de Raghnar avec le prophète ; c’est l’aube.

Je n’ai pas dormis de la nuit, je n’ai fait que courir dans les steppes rocheuses, Moktar me suit avec peine. Le dieu soleil se réveille, et les trois dames lunes se couchent. Les rayons du matin sillonnent les dunes de sable, réveillant ainsi les insectes diurnes, déjà en quête de nourriture. Sur notre gauche l’ancien lac Modan laisse place à un étang. Mes jambes commencent à trembler, j’ai envie de m’arrêter pour me reposer et me désaltérer. Sans doute Moktar pensait la même chose car ce fut sa proposition. « Mais nous devons arriver au village au plus vite ! –Le village attendra, si nous ne nous arrêtons pas maintenant nous ne l’atteindront jamais, courir le ventre creux et déshydraté sous le soleil montant n’est pas une bonne chose, et puis nous sommes épuisé. » Il avait raison, comme il se propose de chercher de l’eau de Modan, je m’assois sur un rocher, encore refroidi par la douceur de la nuit. Cela fait déjà une journée que je me réveillais en sursaut, en rêvant des autres … et de la mort de mon ami Moktar. L’image de ses cendres éparpillés sur le sol me fait froid dans le dos. Tandis que je le vois se diriger vers l’étang, je me demande si je ne le conduis pas à sa perte. Peut-être devrais-je l’obliger à fuir pour qu’il tente d’échapper à son sort funeste ? Ais-je le pouvoir d’influer sur son destin ? Tout en m’interrogeant sur l’avenir j’entends les cris aigus incessants d’un rapace. Il vole bas dans le ciel et tourne en rond. Peut-être a-t-il trouvé une proie ? Je me lève et me place au milieu de sa trajectoire. En effet il y avait bien un terrier. Je me penche et j’enfonce ma main dans la tanière, peut-être que la bestiole est dangereuse mais je n’en ai rien à faire, j’ai faim. Je sens bien quelque chose, j’attrape la bête et je la sors de son trou. C’est un genre de rongeur, soudain un deuxième sort de la cachette, je prends ma hache et la lance sur le fugitif, une effusion de sang tache le sol. Je casse le cou de celui j’avais en main. Je nous ais trouvé à manger. Je ramène les deux casse-croûtes à l’endroit où nous nous étions arrêté, Moktar était à peine entrain de venir. « Eh bien tu en as mis du temps – J’avais encore un besoin pressant » rétorque t-il avec sa délicatesse habituel. Je croque à pleine dents mon déjeuner dépecer et crue, l’eau qu’a apporter Moktar dans ses baluchons me désaltère. « De quoi t’as parlé le vieux Nerzoul ? –De la fin du monde. » Sans le laisser poser d’autres questions je me lève. « Nous devons nous en aller, nous ne pouvons nous permettre de nous reposer plus longtemps ». Nous laissons les restes des rongeurs au rapace et continuons notre cavalcade sur ces terres ingrates.
Enfin nous sommes presque arrivés au camp Hachenoire. Comme je l’avais ordonné les guerriers de mon clan avaient été regroupé, et une petite armée d’une centaine de Grihnsquihns se préparaient au combat à mon retour. A peine arrivé on m’interpelle « Chef, nous sommes prêt, nous avons reconstruit les défenses, nos ennemis ne tarderont pas à venir. » En temps que chef il faut que je réagisse vite, pas le temps de traîner, il ne faut pas que mes guerriers voient une faille en moi. « Nous allons les accueillir, emmenez l’armée dans la plaine. –Mais Raghnar Auk, nous aurons plus de chance de vaincre derrière nos défenses. –Ne discutez pas mes ordres, nous allons à la plaine. » Je ne voulais pas combattre, je voulais parlementer et les convaincre de cesser nos guerres triviales, un danger plus grand nous attendait. Tandis que nous avançons vers la plaine je vois une immense fumée poussiéreuse brune, l’armée ennemie est en marche. Je voulais la paix mais je n’étais pas fou, les Lançardentes ne voudront peut-être pas goûter à ma proposition et allaient peut-être nous attaquer, et il fallait donc que je prépare mes troupes à la bataille. J’ordonne aux guerriers piquiers de se placer en première ligne, les lanceurs de haches et hacheurs en deuxième, nos tireurs de javelots peltastes sur les flancs, et les chamans et autres classes de soutien à l’arrière. Mon cœur se met à battre, je me place devant mon armée fin prête, mes seconds Grimtor et Moktar à mes côtés. Derrière moi je sens la pression d’une bonne vingtaine de piques acérés, et j’entends la respiration rapide et pulsatile de chacun de mes soldats, certains d’entre eux mourront bientôt si nos ennemis n’écoutent pas mes paroles. Les Lançardentes s’arrêtent à une centaine de pas de nous. Préférant la force brute chaotique à la tactique militaire ordonnée, le chef ennemi galvanise ses troupes sans les ranger en ordre. Son aspect général impose la crainte et le respect. Ses longs cheveux noirs tombent sur ses épaules, et ses crocs de la mâchoire inférieure sont plus longs que la moyenne. Il lui manque un œil, sans doute il le perdit pendant l’une des nombreuses batailles à lesquelles il a participé. Ses paroles ne sont pas très élaborées, la jeune culture des Lançardentes est d’ailleurs moins évoluée que la nôtre, et la rhétorique ne leur importe peu, ils favorisent l’art de la guerre. « Nous venir, nous voir, nous vaincre ! » lança t-il à ses fiers soldats. Je m’approche de lui pour qu’il puisse m’entendre, mais tandis que je m’avance je remarque qu’une bonne partie des Grihnsquihns Lançardentes n’est pas au rendez-vous, en fait il manque une bonne moitié de leurs effectifs. Quelque chose cloche … je fais volte-face, derrière mon armée des lances apparaissent parmi les rochers, ils nous tiennent en tenaille ! « C’est une embuscade, en position défensive ! » En entendant mon ordre le chef ennemi sonne la charge, les tambours de guerre résonnent. Ils vont nous écraser si je ne réagis pas, je cours vers mon armée, si je dois mourir autant mourir avec mes guerriers. « Serrer les rangs ! ». Les deux groupes adverses chargent vers nous à vive allure, nous allons devoir encaisser le choc …

...Liaison cryptée en provenance de la planète Torry, destination : bureau du P.D.G de la D.M.Corp
-....Monsieur Karlton, j'ose espérer que vous allez pouvoir nous fournir le deutérium dont nous avons besoin.....
- Monsieur le président, la cargaison sera livrée aux dates prévues....elle est déja presque entièrement pompée.....
l'homme transpire à grosses goutes, il est visiblement stressé.....ses petites lunettes en écailles glissent petit à petit sur son nez ......et son interlocuteur ne manque pas de le remarquer....
-il vaudrait mieux pour vous.....si les information que je possède venaient à tomber entre leurs mains...vous savez ce qu'il vous en couterait!...
-Ne vous inquiétés pas.......je remplirais ma part du marché...
liaison coupée...
l'homme appuie sur un bouton...
-oui monsieur Karlton?...la secrétaire du P.D.G de la D.M.Corp écoute toujours les converstaion en secret et ce qu'elle a entendu ne la réjoui guère..quand le patron est nerveux, les employés en prennent pour leur grade....
- envoyez un message urgent au vaisseau Doomhammer.....dites leurs qu'ils ont l'autorisation d'utiliser les armes interdites si ca permet de passer plus vite au pompage la plus grande quantité de deutérium possible...et ajoutez que si ils échouent ils en paierons les conscéquences.......
mais l'homme savait très bien qu'un échec lui serait plus fatal qu'a ses hommes........

le train d'aterrissage tout terrain de la navette se déploie et les puissants amortisseurs magnétiques entrent en action, l'ordinatuer de bord corrige l'inclinaison et équilibre la pression de la salle de débarquement....
le sas s'ouvre et nos systèmes de respiration s'enclenchent....bien qu'ils ne soient pas vraiment nécessaires, en effet l'air est presque aux normes Humaines...bien que plus sec dans cette région de la planète......
Je décroche mon harnais et je fais signe à mes hommes de se déployer autour de la navette....je passe par le sas et je découvre enfin cette planète si mystèrieuse.....la luminosité y est intense et le soleil semble brulant....le paysage est composé de dunes à perte de vue, le sable est d'une nuance de jaune sombre rayé d'ocre par endroits....
-Sergent, nous avons sécurisé le secteur...
-bien, montez les senseurs longue portée....
nous n'avons pas pu utiliser les senseurs du vaisseau car l'atmosphère est trop ionisée.....nos chercheurs pensent que c'est du au champs magnétique particulièrement puissant du noyau liquide de deutérium....
je fais une centaine de mètres et je remarque que de curieux oiseaux volent dans le ciel....des oiseaux de mauvais augure....quelle surprise nous réservera encore ce monde hostile.....je m'approche des techniciens de l'équippe en train de monter une batterie de senseurs haute fréquence...l'un d'entre eux se retourne et dit:
-senseurs en place!
-très bien, commencez à scanner...
l'écran de mon casque clignote et je l'active d'une pensée....
message urgent du siège de la D.M.C
je lance l'enregistrement par la pensée et mes hauts parleurs me récitent le message du patron......carte blanche....ils doivent vraiment être dans de salles draps...le cours de mes pensées est stoppé par un lieutenant qui m'interpelle:
-sergent, nous avons repéré un rassemblement de primitifs à environ 5 km..et nos senseurs audio détectent des bruits qui ressemblent fortement à des tambours de guerre...
-bien compris....., je décide d'utiliser tout de suite l'atout que m'a doné le patron,.....donnez moi une liaison avec le capitaine du Doomhammer...
-liaison établie.....
sans aucun état d'ame, je donne les ordres appropriés aux capitaine:
-capitaine, lancez une sonde d'artillerie là ou nous vous l'indiquerons avec le pointeur à ions....puis vous ferez tirer toutes les batteries laser longue portée de tous les vaisseaux de classe VB...avez vous bien compris?
-à vos ordres Sergent!...
- je veux absolument toute la puissance de feu disponible, autorisation d'overcloaker les systèmes à fusion...
-mais monsieur, c'est interdit par la convention de Genève !
-j'emerde la convention de Genève et la ligue des planètes unies!, le boss nous à donné carte blanche quand aux moyens à utiliser..alors éxécution!
-bien monsieur, tout de suite....
...la vie de ces primitifs m'intéresse peu....de toute facon, ils ne pourront pas même avoir peur ou mal....ils seront désintégrés instantanément....et pourtant....cette même voix me harcèle...."tu n'est même plus un être humain Ashroth....et que tes remords fassent bruler ton esprit jusqu'a ce qu'il soit réduit en cendres rouges!"....décidément, je ne sais pas ce que cette planète à comme influence sur moi....mais je chasse les souvenirs qui remontent....cette époque, c'est du passé! je fais mon travail et je le fait bien!.....

Bientot le bruit des tambours de guerre serait remplacé par celui de la mort....[/b][/i]

Nos adversaires arrivent droit sur nous.
Soudain ils stoppent net, ils fixent avec un air ahuri quelque chose au dessus de nos têtes. Je lève les yeux, et là je le voit. C’est énorme, tellement énorme qu’il cache le soleil. Il ressemble à l’un de ces cocons que les progénitures des insectes produisent, sauf qu’il est entièrement noir, et qu’à l’un de ses bouts il semble être coupé, et on y voit à la place des sortes de tiges géantes d’où sort du feu bleuâtre. « Qu’est ce qu’est cet animal ? » lance Moktar. Est-ce vraiment un animal ? Il ne semble pas vivant, mais inerte comme les rochers que mes pieds foulent à cet instant. Je ne suis pas au bout de mes surprises, d’autres cocons géants, mais plus petits que le premier et à la forme encore plus étrange, se placent à côté, en ligne, comme une armée au dessus de nous. Il y en a une bonne douzaine. Des images défilent alors dans ma tête. Les maisons de pierre volantes dans mon rêve et dont parlait Nerzoul, les lumières bleus et vertes, l’explosion de hier soir. Je n’ai plus aucun doute sur l’identité des propriétaires de ces cocons. Ce sont les autres, ceux qui viennent du ciel. Des trous se forment alors sous le ventre des petits cocons, et des espèces de bâtons ou d’antennes placés à ce qui semble être la tête de ces choses s’articulent, et pointent vers nous, Hachenoires comme Lançardentes, ils ne semblent pas faire de différences. Je comprends alors d’où sortiront les lumières tueuses. « Courez ! » Mes frères Grihnsquihns hébétés ne semblent pas entendre ma voix, Grimtor murmure que les dieux sont arrivés. « Courez ! Fuyez ! » Soudain une déflagration réduit en cendre un groupe de Lançardentes, laissant un trou béant dans la roche fumante. D’autres tirs suivent, les peaux-vertes réagissent, mais pas dans le sens que j’espérais, au lieu de se diriger vers les contreforts des dunes et des plateaux ils laissent la panique les emporter, c’est le désordre général. Tout autour de moi j’entend des cris et des hurlements, et ça et là des explosions et des désintégrations, on cour dans tous les sens. Moktar passe devant moi en me bousculant, je tente de le raisonner mais sa peur a raison de lui, il trébuche en se cognant contre le chef même des Lançardentes, une lumière jaillit du ciel, et enveloppe les deux malheureux. On entend un grésillement et des cris aigus, et puis plus rien. A la place de Moktar ne reste plus que des cendres, même sa hache double fut détruite. Le chef des Lançardentes a eu moins de chance, car s’il est toujours vivant la partie inférieure de son corps a disparu, ses boyaux pendent dans le vide et ses bras et sa tête gesticulent dans tous les sens. Il est perdu, mais ne mourra pas dans l’immédiat, il va encore devoir agoniser quelque temps avant qu’il ne soit vidé de son sang et que ses organes vitaux cessent de fonctionner. Si le temps me le permettrait je l’achèverais pour lui épargner la douleur et je pleurerais sur la mort de mon ami défunt, mais ce n’est pas le cas et ma première priorité est de survivre. « Monter dans les montagnes, fuyez la plaine ! » Cette fois-ci certains de mes congénères m’écoutèrent, je me dirige vers les dunes, ils me suivent, de toute façon ils n’ont guère le choix. Si nous réussissons à atteindre les montagnes nous pourront nous y cacher et fuir à travers les grottes et les dédales des dunes. Mais bien sûr les autres avaient prévu le coup, et l’un des cocons nous barra la route. Soudain j’entends un bruit métallique, comme si deux haches s’étaient entrechoquaient. Deux sortes de gros insectes sortent du coco. Ils volent à basse altitude, en fait on dirait qu’ils planent. Ils se braquent sur moi, fixant mon visage. J’ai le sentiment que ces insectoïdes ne sont pas des armes comme les antennes et les trous ventraux, mais plutôt des yeux, comme si ceux qui commandaient le cocon pouvaient m’y voir à travers. Je prends conscience alors du caractère simple de ces cocons et de ces insectes. Ce ne sont pas des monstres ni des dieux ou je ne sais quoi, mais des armes, créées dans les même métaux que nos haches et nos javelots, et destructibles comme eux. Je prends ma hache et j’assène un violent coup dans l’un des deux yeux-volants que je prenait pour des insectes, l’autre recule vers l’arme géante ,que je désignais avant par le terme de cocon, mais continu à me fixer. Je prends ma fiole d’énergie et je l’ouvre, du liquide magique coule dans ma main, la petite pierre de mana tombe dans ma paume et je la tiens fermement. Je fais le tour de l’arme géante, les antennes meurtrières me visent mais je ne les laisserais pas le temps de m’abattre. Je me retrouve derrière les tiges titanesques qui semblent servir à mouvoir l’arme géante. Je me concentre, je sens l’énergie m’entourer et une lueur bleue voile mes yeux. Je réalise alors qu’à la fin de mon rêve, que j’ai fait depuis deux jours déjà, je ne suis pas censé mourir mais détruire mon ennemi par la magie. Je m’apprête alors à faire ce que je n’avais jamais fait auparavant, étant donné que les apprentis chamans n’ont pas encore appris à tuer par le pouvoir du mana. Je jette un arc d’énergie sur les tiges, et il se produisit quelque chose d’impensable. Sous mes yeux l’arme géante vacille, son arrière prend feu et il pique vers le sol. En s’écrasant un son abasourdissant blesse mes tympans, la douleur est insoutenable, mes oreilles saignent… puis plus rien, je suis presque totalement sourd. Une main m’agrippe le bras, c’est Grimtor qui essaie de m’emmener dans les grottes de la montagne, il me hurle quelque chose mais je n’entend que des murmures, le monde semble tourner au ralentit. Je jette un regard derrière mon épaule, des corps fumants étaient éparpillés dans la plaine, beaucoup de Hachenoires et de Lançardentes étaient tombés sans pouvoir se défendre, sans même réaliser ce qui les attaquait. Puis autre chose attire mes yeux troublés. Sous la carcasse de l’arme géante gisent des corps. Mais ce ne sont pas des Grihnsquihns, ils sont entièrement habillés, en bleu et en blanc, même leurs têtes sont masquées par des gros casques de couleur d’ivoire. Ils ont l’air d’enfants, avec leur taille fétiche, mais semblent plus agiles et adroits que nous autres. En rentrant dans une grotte, moitié tiré moitié soulevé par Grimtor et deux autres guerriers, je réalise que je viens de voir les autres.


Voilà, après un ptit break, la saga continue ! Nous ésperons que cela vous plait toujours !

la suite la suite

ah ben moi j'attend que inquisitor s'y mette ... c'est a son tour.
Je pense qu'il aura le temps pendant les vacances , moi ça sera un peu plus chaud, vu que j'ai encore cour jusqu'à noel lol. Mais j'essairais quand même de continuer l'histoire quand je le pourrais.

....Les nuages d'un blanc pur qui recouvrent la strathosphère s'écartent, laissant passer le métal rougeoyant du blindage de la flotte....les ions présent dans l'air se décomposent et forment des aurores luminescentes autour des boucliers vrombissants d'énergie.....mais déja les vaisseaux stoppent........on peut sentir la tension électromagnétique une seconde avant, juste une seconde et puis......

......BIP.....transmission en provenance du vaisseau amiral....
j'active mon transmetteur....

-Ici le capitaine du vaisseau, parré a faire feu , puissance maximale.....
Ma voix ne laisse transparaitre aucune émotion, et je répond calmement:
-Bien, feu a volonté........

...aujourd'hui la mort est bleue!

-a vos ordres!....tir dans 5,4,3,2,1,..FEU!

...et puis les canons lachent la mort sur les etres a peau verte....plus question d'ions ni d'aurors...c'est la mort qui s'abat sur eux...

...Un instant, je sens la terre qui tremble et tous mes sens sont choqués par la décharge d'adrénaline qui remonte dans mes veines....Un instant, le doute apparait...Un instant , un seul.....
-Tirez jusqu'a ce qu'il n'en reste aucun....et donnez moi une vision précise de la situation.
-Bien monsieur, j'envoie tt de suite une sonde....



L'écran de mon casque se brouille puis une image apparait, je distingue un grand nombre de Verts, peut etre une centine voir deux....le bombardement réduit la plupart des individus en charpie, mais peu a peu ils commencent a comprendre..pourtant leur résistance est vaine.....la sonde se rapproche encore un peu et je vois qqchose qui me trouble......au milieu des rayons bleus et des corps, deux de ces etres se battent.....et l'un d'eux est celui de mon reve.....
-donnez moi un zoom de ces deux!
Je les voie plus précisément maintenant, ils portent autour du coup ce curieux pendentif.....mais d'un coup, je suis ébloui...a la place des deux combattant ne reste qu' un tas de cendres et de chair..celui qui avait l'air le plus vieu a été coupé en deux et l'autre regarde en l'air vers la sonde...une lueur de fureur passe dans ses yeux et il porte la main a son pendentif. Une curieuse lumière bleue en surgit et la transmission se brouille.
-Monsieur! un de nos appareils a été abatu par l'ennemi! et la sonde a été détruite dans l'explosion!
-cessez le feu et retournez en vol géostationaire, j'intervien avec mes hommes..

je coupe la transmission et hurle dans l'intercom:
- en avant! ils ont abattu un des notres!
et je me met a courir l'arme au point, bientot suivi par mes soldats.

...Le sable fait crisser mes Rangers, ma combinaison ajoute de l'oxygène dans mon respirateur....ce qui m'attend est pire que ce que j'aurais pu imaginer...

Le champs de battaille n'est plus qu'une étendue dévastée......le sable se mèle aux organes et au sang coagulé par la chaleur...des cadavres fumants parsèment le lieu.
Je me forge une armure mais je reste abasourdi par la puissance de feu des vaisseaux....la terre a été fissurée par endroits et les failles formées descendent profondément sous terre...

-Ne vomissez pas dans vos casques...vous savez ce qu'il vous arriverait....

Je me dirige tant bie nque mal vers le demi-cadavre de Vert..en marchant sur des restes d'une vie autrefois heureuse....
enfin j'arrive et a ma grande surprise, le viel extraterrestre est encore vivant.
ses yeux me regardent mais je ne peu déchifrer ce qu'il ressent...
sa main se dirige vert sa fiole et je dirige mon arme ers son visage...mais il continue et me tend l'objet....j'avance précautieuneusement la main et m'en sasit..tandis que son bras retombe lourdement sur le sable.....il est mort....

j'ouvre ce qu'il ma donné et un liquide bleuatre s'en échappe....du Deutérium....

LA SUITE toudoudoum LA SUITE

eh oh!...c'est a Snake qu'il faut dire ca maintenant :p...

je sais ,c'est pour vous motiver

Très bien, je m'y met dés maintenant, je pense que j'aurais fini ce soir.

j'ai envie d'écrire ce soir..donc tu peux y aller

Chapitre 4 : Réveil dans les ténèbres

« Raghnar, vous m’entendez ? »
J’ouvre mes yeux encore lourds, il fait noir, seules de faibles lueurs provenant de torches éclairent la grotte. On m’avait déposé dans un coin, un médecin chaman est agenouillé à mes côtés. « Raghnar Auk ? » Je constate avec satisfaction que ma surdité ne fut que passagère, j’entend distinctement la voie de mon guérisseur et le son aigu des gouttelettes suintants des voûtes caverneuses. Je me redresse, la douleur parcourant mon dos m’indique que nous sommes ici depuis relativement longtemps, mais je ne me souviens de rien … sans doute me suis-je évanoui en rentrant dans la grotte. « Qu’est ce qu’il s’est passé ? Depuis combien de temps sommes nous là ? – Calmez vous Raghnar, il faut que je vous examine. » Je n’ai que faire de ses examens, je me lève. D’autres Grihnsquihns sont assis sur le sol froid, le regard vide. Apparemment ils n’ont pas compris ce qui leur est arrivés, mais plus loin j’aperçois Grimtor, toujours la hache à la main, adossé sur une colonne d’argile. Soulagé que ma santé n’ait pas diminuée il me donne les réponses à mes questions. D’après lui nous sommes ici depuis presque une demi-journée, comme beaucoup il ne sait pas vraiment ce qui s’est passé, il sait juste que nous nous sommes enfuit dans les cavernes des collines avec une trentaine de survivants. Il a envoyé certains d’entre eux, les plus courageux, explorer les dunes pour voir s’il y avait d’autres rescapés et visiblement ils ne sont pas encore revenu. Il n’a non plus aucune nouvelle des Lançardentes, le clan que nous nous apprêtions à combattre.

Ne pouvant me résoudre à les attendre je décide de sortir moi-même. Parcourant la grotte tortueuse je me rend compte du nombre élevé de blessé. Estropiés et brûlés vifs se font ausculter par les chamans aguerris, de temps en temps on entend des gémissement de douleur et des plaintes déchirantes, amplifiés par l’effet d’écho de la grotte. « Chef, pouvez vous m’aider ? » Un vieux prêtre me dévisageait, il tenait dans ses bras un guerrier particulièrement amoché. Je ne vois pas en quoi je pourrais lui être utile, ce pauvre peau-verte n’a sans doute aucune chance de s’en tirer, de surcroît même si je suis un apprenti chaman mes talents de médecin sont particulièrement médiocre. Je m’agenouille devant le corps tremblant du malheureux. « Il faudrait que vous le teniez et lui mainteniez la tête droite ». Devinant ce que compte faire le médecin, j’exécute sa demande. Je lui tiens le bras droit (il lui manque l’autre) plaque ma main sur sa mâchoire. Il ne semble pas saisir ce qui va lui arriver « Chef … Auk … Vous croyez que je vais mourir ? – Tu t’es bien battu guerrier, si tu pars tes ancêtres seront fiers de toi. – Je ne veux pas partir … je veux revoir ma famille, mes enfants … je … hmpfh » KRRLAKR. Le médecin chaman retire le pieux de la nuque du présent défunt, il vient d’abréger ses souffrances le plus vite et le plus efficacement possible : en lui brisant les vertèbres cervicales. Laissant retomber le corps mou, je me relève. Certains blessés qui avaient observé la scène ont à présent l’air apeuré, mais bizarrement on entend moins de gémissement. Peut-être craignent-ils de subir le même sort. Je continu mon chemin, l’air se fait plus frais, mais l’odeur du sang laisse peu à peu place à celle du brûlé. Soudain la lumière m’aveugle, je cligne des yeux pour qu’ils s’habituent.

A présent on sent bien l’odeur pestilentielle du carbonisé. Je monte sur un rocher et j’observe le paysage que découvrent mes yeux. Des traces noires sont parsemés ça et là, autour de ces mêmes traces se trouvent des corps de Grihnsquihns, même si ces choses ne ressemblent plus vraiment à des corps, et parfois des volutes de fumées s’en échappent. Des images se forment dans mon esprit, les armes titanesques, les yeux volants … Moktar. Le géant de fer avait disparu, sans doute les autres l’avaient détruit ou emmené pour qu’on ne l’observe pas de plus près. Au bord de la nausée je me retourne. A ma grande surprise il est devant moi … Nerzoul le prophète.
« Alors fils d’Auk, tu as pris conscience du danger qui vous attend ? – Que faites vous là ? – Je suis venu vous aider. – Je crois qu’il est trop tard … » Ses yeux aiguisés semblent me sonder, comme pour voir si je suis à la hauteur de ce qu’il attend. « Non, il n’est pas trop tard, tu dois guider ton peuple et l’amener en sûreté. – Moi ? Mais je ne suis que le chef des Hachenoires, pas des autres tribus, et où les emmener ? Il n’y a plus d’endroit sûr pour nous, et jamais nous pourront faire face à leurs armes, nous ne sommes pas assez nombreux – Tu dois gagner la confiance des Grihnsquihns, tu as déjà un clan sous tes ordres et les Lançardentes dépourvus de leur chef et désorientés te suivront si tu leur montres ton courage. Par ailleurs il y a au nord d’ici un lieu où les autres ne pourront vous trouver. Là bas tu pourras subvenir aux besoins numériques de l’armée Grihnsquihns. Là bas se trouve un peuple oublié, lié à ta race mais qui a choisit il y a fort longtemps un autre chemin que le notre. Tu devras les pousser à combattre à tes côtés pour vaincre l’ennemi. Partez au nord dés que vous serez prêt, et ne revenez qu’avec l’aide de ce peuple. » Le temps que j’assimile tout ce qu’il vient de me dévoiler je n’ai pas le temps de lui poser la moindre question car déjà le visionnaire s’en allé à grande enjambées, ce qui est assez étonnant pour un être de tel âge, à travers les dédales de rochers.


En ésperant que celà vous plait toujours autant, de même pour les anciens HUN ... prochainement la suite par Ashroth !

...Elle est la, toujours aussi belle....ses grands yeux bleus me regardent tendrements.....mais qqchose ne va pas.....je sens que son regard dévie et part loin derriere moi...je me retourne et je voie....je voie!

.....BIIIP!......BIIIP!.....
j'ouvre les yeux et tape de tte mes forces sur l'intercom....les brumes de mon reve s'effacent peu a peu..seul ses yeux me sondent encore....un irrépressible sentiment me monte a la tete, mélange d'amour infini et de colère......je sens un cri qui monte dans ma gorge et je le laisse me libérer....

HHHAAAAAAHHHHH!..HAAAAAAAAAH!......des larmes coulent sur mes joues...quand serai-je enfin libéré?...QUAND?.....

je me leve rapidement et enfile ma combinaison....je me regarde dans le miroir..je fait vraiment peur a voir....les cernes sous mes yeux trahissent mon anguoisse...les creux de mon front trahissent ma haine....

j'appuie sur l'interrupteur de ma porte et la figure bleme de mon aide de camps surgit...
-tt va bien monsieur?....
....mes poings se contractent et je resiste a une pulsion sauvage ....il a de la chance d'etre encore en vie ce petit.....
-oui..tt va tres bien...., j'attend qu'il se pousse pour me laisser passer, mais il semble vouloir me dire autre chose...
-qu'y a t'il?!....
-heuu....c'est a dire que ...monsieur le PDG veut vous voir...il est en salle de réunion..
..je grogne en signe d'acquiesement et lui marche presque dessus...je prend le chemin du dortoir du personnel d'un air nonchalant mais cette petite chiure me crie a travers le couloir
-mais monsieur, la salle de réunion est de l'autre coté!....
avec un petit sourire, je me tourne et lui adresse un beau bras d'honneur...je vois sa face blemir....

J'entre dans le dortoir, tt de suite mes hommes se mettent au garde a vous...
-repos....je voudrais éclaircir la situation...
un murmure d'approbation enmplit la salle...
-Messieurs, notre mission ici est certes désagréable mais nécessaire.....comme vous le savez, cette planète contient de fortes ressources en deutérium....et vous n'ignorez pas que la D.M.corp a des difficultés en ce moment....nous devons donc par tt les moyens pomper tt le jus de cette foutu planète!....hier, un de nos appareils a été abattu par une force mysterieuse....j'en ai moi meme froid dans le dos...mais nous devons avant tt penser a nos famille, a vos enfant qu'il faut nourrir....de notre réussite dépend l'avenir de la D.M.corp et celui de nos enfant..je ne vous cacherais pas que je n'aime pas plus que vous le patron mais c'est lui qui nous donne nos armes et nos salaires.....notre but est simple! c'est EUX ou NOUS!.....on va leur montrer de quoi on est capables.....débarquement demain à la première heure!

tous savent qu'ils ne verront probablement plus jamais leurs enfants, leur paye ou meme leur lit dans 2 jours....mais ce sont des guerriers.....JE suis un guerrier....nous nous battrons jusqu'a la mort!


je tourne les talons et marche vers la salle de réunion...ils auront leur deutérium....par n'importes quels moyens.....


...ses grands yeux bleus....et la douleur sourde dans ma poitrine....pour la faire cesser je ne dois plus penser....pour la faire cesser je dois tuer!...

Chapitre 5 : Sanglantes retrouvailles.

Partout autour de moi sont planté des herbes géantes, peut-être est-ce cela que les anciens appellent des arbres ? Je me lève, j’ai su sang sur moi. Je cours entre les plantes géantes, les ronces griffent mon visage. Je m’arrête, nous ne pouvons plus continuer plus loin car une grande stèle barre l’étroit chemin. Il y a quelque chose d’écrit dessus. C’est du runique … COATL … ces mots surgissent dans mon esprit comme si on me l’avait imprimé sur mes yeux. « Raghnar, réveillez vous ! Ils sont arrivés ! ».
Je suis en sueur, évidemment je venais de rêver. Non c’était trop étrange pour que cela puisse être un simple rêve, peut-être une vision ? J’étais retourné dans la grotte à la tombée de la nuit afin de méditer sur ce que m’avait dit Nerzoul et pour attendre que les explorateurs reviennent. « Chef ! Les éclaireurs sont revenus ! » Grimtor est penché sur moi, derrière lui se trouve une dizaine de Grihnsquihns. Je me relève, je suis leur chef et il faut que je me montre en tant que tel. « Au rapport ». L’un des explorateurs prend la parole « Nous avons trouvé des poches de survivants un peu partout autour des montagnes, il y en a d’autres qui sont retournés au village, nous pensons qu’il y a bien 50 rescapés Hachenoire. – Et les Lançardentes ? – Ils ont perdu beaucoup de soldats, plus que nous, la mort de leur chef les avait laissé complètement désorientés durant la bataille, mais le bataillon qui se trouvait derrière nous a pu s’en sortir, une bonne centaine d’entre eux se sont regroupé à l’est d’ici. » Ces nouvelles me laissent perplexes, est-ce bien ou mal que nos ennemis de toujours aient réchappé à la mort ? « Chef, ne devrions nous pas regrouper nos forces, puis aller dans leur repaire et les massacrer ? Ils sont faibles sans leur maître … - J’irais à eux, dans leur repaire, mais pas pour les attaquer. Il faut nous unir contre le nouvel ennemi. » A présent tous me dévisageaient avec un regarde mêlé d’appréhension et de curiosité. « Qu’est ce que c’était ? ». Je me met alors à raconté ce que je sais sur eux, c'est-à-dire pas grand-chose, juste ce que m’a dévoilé le prophète.
Le matin venu nous nous mîmes donc à marcher vers l’abri de fortune de nos anciens ennemis. A mesure que nous progression dans notre marche on sentait de moins en moins l’odeur nauséabonde qui s’échappait du macabre champ de bataille. Seul Grimtor les éclaireurs et quelques guerriers chamans m’accompagnaient. A présent nous sommes à mi-chemin. Tout d’un coup Grimtor, qui ouvre la marche, s’arrête. « Regardez là bas ! ». Au loin on peut voir des lumières vertes fuser dans le ciel indigo provenant de masses noirs flottants. Un éclaireur s’écria « Ils attaquent des Grihnsquihns ! Il faut les aider ! – Non ! Ils sont perdus, il faut nous dépêché si nous ne voulons pas subir le même sort. » Ainsi nous accélérons le pas. Bien sûr, nous étions bêtes, les autres allaient s’empresser de réduire toute résistance le plus vite possible, et rien n’était plus facile pour eux maintenant que nous sommes désunis et perdus dans les montagnes, et il se pourrait bien que nous ayons nous aussi à nous battre. Quelque instants plus tard, je m’aperçu que malheureusement mes soupçons étaient fondé.

Ils sont positionnés en contre bas, sortis de leur transporteur volant, j’en vois une vingtaine. Visiblement ils sont aussi surpris de nous voir que nous. Ils sont de petites tailles mais sont de la même forme que nous, leurs visages sont dissimulés par des casques blancs mais je suis certain que derrière cet accoutrement se trouve deux yeux, un nez et une bouche. Malgré leur aspect grêle ils semblent menaçant avec leurs armes pointées sur nous. Celui qui semble être leur chef vociféra des paroles que je ne peux comprendre, sa voie était rauque et prononçait une langue syllabique. Ils vont nous attaquer. « Préparez vous à vous battre mes braves Grihnsquihns ! Nous allons leur montrer de quoi nous sommes capables ! »
Ensuite tout fut très rapide, je dégaine ma hache et la lance sur l’étranger le plus proche. Je me rue vers un autre et lui le frappe de toute ma puissance. Mes compagnons chargent derrière moi, donnant des coup de hache à la volée, sans se soucier de leur vie. Les étrangers mettent du temps à réagir, sans doute s’attendaient-ils à moins de violence de notre part. Ils tirent des lumières rougeâtres, et un grésillement se fait entendre à chaque fois qu’ils touchent l’un des notre. Le chef des étrangers chargea son arme et me visa, mon cœur s’arrêta, j’allais mourir … Mais le destin, s’il existe, en décida autrement car Grimtor se jeta sur moi pour me sauver. J’attrape une hache qui se trouve près de moi et la lance sur celui qui tenta de me nuire. Il l’évite in extremis, il recule lance un appel à ses camarades. Ils fuient vers leur transporteur … mais certains d’entre eux ne rentrent pas bredouille : je remarque avec stupéfaction qu’ils emmènent avec eux des corps Grihnsquihns. Pourquoi font-ils cela ?
« Grimtor ! Il est mort ! » Quoi ? Je jette un regard à mon sauveur, il est étalé sur sol à ma gauche. Je m’apprêtais à jeter un cri de rage quand je remarque que ses yeux tournent dans tout les sens puis me fixent. « Non il n’est pas mort ! Il est paralysé ! ». Je commence à comprendre, les étrangers ne voulaient pas nous tuer … ils nous voulaient vifs ! « Les Grihnsquihns qu’ils ont emmenés … ils n’étaient pas mort ! Ils les ont pris vivant ! ».
Mais que comptent-ils faire avec nos compatriotes endormis ? D’hideuses pensées s’insinuaient dans mon esprit tandis que nous les regardons rentrer au loin dans leur transporteur volant.